Le conte en patois est bon, très bon, avec «Çtéeci pe Çtuli»

Jouer un spectacle de contes dans les trente-deux gares du Jura, c’est le pari lancé et tenu par Geneviève Boillat et Jacques Bouduban. Plongeons-nous dans l’ambiance dimanche dernier à Saignelégier, alors qu’ils présentaient «Çtéeci pe Çtuli Derrièrr LaGarr».
Les "hichtoires", c’est Çtéeci et Çtuli qui les narrent, Geneviève Boillat et Jacques Bouduban.
Les "hichtoires", c’est Çtéeci et Çtuli qui les narrent, Geneviève Boillat et Jacques Bouduban.

Les "hichtoires", c’est Çtéeci et Çtuli qui les narrent, Geneviève Boillat et Jacques Bouduban.

© BIST/Olivier Noaillon

Nicolas Steullet
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Chaises pliantes sous le bras, cervelas et Tupperware de taboulé dans le sac à dos, le public afflue vers le hangar des postes à Saignelégier. Hétérogène, on y croise jeunes et vieux, patoisants et novices, cheminot et punkette. Avant le spectacle, c’est apéro, toétché et bière vadaise. Ensuite, on s’assied, et on écoute les contes. 

Les hichtoires, c’est Çtéeci et Çtuli qui les narrent, Geneviève Boillat et Jacques Bouduban. Ce sont des histoires de la région, dites en patois et en français. Il y a celle du hucheur des côtes du Doubs, mystérieux personnage qui tire son nom du hucherat, du hibou. Tué par un braconnier sans qu’on ne retrouve jamais sa dépouille. 

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